le gouvernement reconnaît enfin le rôle de l’École dans la propagation de l’épidémie, mais ne semble pas prendre en compte la prévention systématique des risques de contamination par aérosols, qui doit d’urgence être adoptée, et dans tous les domaines. La suspension des cours d’EPS d’intérieur en milieu scolaire et extrascolaire apparaît de bon sens, mais le renforcement des autres mesures au cas par cas, serait-il un simple effet d’annonce ?
Le cas par cas : une stratégie nationale sérieuse ?
Le gouvernement annonce une hybridation des cours maintenue au lycée et étendue au 4e et 3e, au cas par cas. On retrouve aussi cette gestion aléatoire dans l’identification des des cas à risques et dans le choix des mesures prises pour les cantines : aucune donnée scientifique ne permet de justifier des concessions pour les plus jeunes. Le “cas par cas” ne devrait-il pas être une exception, lorsque des établissement connaissent des contraintes, plutôt que la règle ?
Une surveillance renforcée ?
La nécessité d’une surveillance renforcée appelle à la mise en place de campagnes massives de tests, salivaires afin d’être acceptables et répétables, pour les élèves de tous âges, or ce n’est toujours pas d’actualité.
Nous comptons sur le gouvernement pour sécuriser l’École de toute urgence et pour anticiper le possible passage généralisé à l’enseignement à distance, pour tous les niveaux, si l’évolution épidémique l’impose. Face à un danger grave et imminent, la situation exige transparence, réactivité et courage politique.