Des parents, qui dénoncent le protocole sanitaire de l’Éducation nationale, se sont regroupés au sein du collectif École oubliée. « Les enfants ne sont jamais considérés comme contacts à risque, en particulier dans le premier degré, explique une porte-parole du collectif, qui souhaite rester anonyme. Quand une classe ferme, parce qu’il y a trois cas dans une même classe, dans un délai de sept jours, on ne demande pas aux autres élèves de se faire tester, simplement de s’isoler 7 jours. Seuls les collégiens et les lycéens sont invités à le faire, mais on leur demande simplement une simple attestation sur l’honneur. »
Le collectif École oubliée milite, avec d’autres organisations à l’étranger, pour une maîtrise plus rigoureuse du virus : « Tous les pays occidentaux ont leurs difficultés. Mais le plus frappant en France, c’est la légèreté de la surveillance du virus dans les écoles. Quand j’explique la règle des trois cas positifs, mes interlocuteurs sont choqués. »
MEDIAPART Le 27 janvier 2021